A l’instar du reste de la communauté internationale, les Etats membres de la CIPRES renouent progressivement avec le rythme normal de leurs activités après une longue période de restrictions dues à la crise sanitaire.
A la faveur de cette embellie, le Secrétaire Exécutif de la Conférence a effectué des visites de travail auprès de certains Etats membres afin de s’enquérir de l’impact de cette pandémie sur les Organismes de Prévoyance Sociale du portefeuille, d’une part, et d’autre part, solliciter l’appui des Ministères de Tutelle relativement à la ratification du Traité révisé, de la Convention Multilatérale de Sécurité Sociale et du Socle juridique de Sécurité Sociale applicable aux Organismes de Prévoyance Sociale.
Ainsi, le Congo dans la zone Afrique centrale et le Mali dans la zone Afrique de l’ouest ont reçu la visite du Secrétaire Exécutif. Ces visites ont permis aux Hautes Autorités des différents Etats, aux Dirigeants des Organismes de Prévoyance Sociale et au Secrétaire Exécutif d’aborder les préoccupations communes et de tracer des perspectives pour une Sécurité Sociale renforcée, ceci dans l’esprit du Traité révisé.
Aussi, les échanges ont-ils porté, à chaque étape, sur des sujets majeurs tels que la gestion de la branche retraite, l’extension de la couverture sociale et la rationalisation de la gestion financière des OPS au vu des difficultés du moment. En effet, au-delà des ajustements techniques, l’équilibre des branches et singulièrement celle des Pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès dépend, d’une gestion efficiente des ressources, notamment des fonds de réserve. Dans cette optique, les réflexions en cours en vue de doter la zone CIPRES de normes de placement des fonds de réserve, à l’initiative du Conseil des Ministres, permettront assurément de mieux sécuriser, diversifier et optimiser le portefeuille des placements des OPS.
S’agissant des réformes visant l’amélioration des régimes ou l’extension de la couverture sociale, des réflexions sont également en cours en vue d’élaborer des lignes directrices pour mieux accompagner les Etats membres.
Outre ces chantiers, la communication, levier de bonne gouvernance fait l’objet d’une attention particulière. Des améliorations dans ce domaine devraient être perceptibles dans les OPS des Etats membres grâce à des actions de formation.
Chers tous, en ce début d’année, je vous souhaite, une année fructueuse.
Le Secretaire Executif
Cécile Gernique DJUKAM BOUBA